Exploitation des informations : redécouvrir les archives de données

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Auparavant, l'archivage de données était principalement motivé par des aspects juridiques ou règlementaires ainsi que la continuité des affaires, comme l'investigation électronique.

Exploitation des informations : Redécouvrir les archives de données

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Résumé

Auparavant, l'archivage de données était principalement motivé par des aspects juridiques ou règlementaires ainsi que la continuité des affaires, comme l'investigation électronique, la conservation des dossiers, les audits et la reprise après sinistre. Mais, à l'heure où les entreprises sont de plus en plus nombreuses à tirer profit des Big Data et des outils d'analyse (une composante fondamentale de ce qu'IDC appelle la « 3e plateforme informatique ») pour gagner un avantage concurrentiel sur leurs marchés, l'archivage assume un nouveau rôle. Désormais, les entreprises veulent utiliser leurs archives de données comme source d'analyse et trouvent de nouveaux moyens de monétiser les informations archivées.

La 3e plateforme est le terme qu'utilise IDC pour parler de la génération actuelle d'informatique qui repose sur le Cloud, la technologie mobile, les médias sociaux et les Big Data.

Une récente étude sur l'archivage des données, développée par IDC et sponsorisée par Iron Mountain, a montré que les entreprises qui réussissent le plus aujourd'hui utilisent l'archivage de données dans un but allant au-delà des aspects juridiques et règlementaires traditionnels. Elles exploitent les archives de données pour obtenir des informations clés qui améliorent les performances de l'entreprise dans différents domaines, notamment le service clients et les sources de revenus. La tranche supérieure des entreprises interrogées (premiers 15 %) a généré plus de 10 millions de dollars de recettes supplémentaires émanant directement de l'exploitation de leurs archives au cours de l'année passée.

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Même si les archives de données peuvent apporter beaucoup de valeur ajoutée, une grande partie de cette valeur reste inexploitée car beaucoup d'entreprises n'ont pas la structure qu'il faut pour monétiser pleinement leurs archives. 57 % des entreprises tiennent au moins six archives et conservent une grande variété d'informations, dont des fichiers, des emails, des journaux de sécurité et des enregistrements de centrale d'appels. Cependant, seuls 12 % des entreprises appliquent un processus uniforme pour identifier ce qui est archivé dans toutes les catégories de données, ce qui signifie que 88 % des entreprises peuvent avoir des difficultés à identifier les informations importantes et à y accéder lorsqu'elles en ont besoin.

En outre, il existe des obstacles structurels en matière de responsabilité et d'autorité hiérarchique vis-à-vis des archives, notamment entre le département des services informatiques et celui des services juridiques et règlementaires. Ces deux derniers utilisent beaucoup les archives de données à des fins critiques, notamment pour répondre aux audits règlementaires, pour accéder aux données dans le cadre d'une investigation électronique ou de l'évaluation préliminaire d'un dossier, ainsi que pour trouver des informations afin de justifier des positions juridiques.

Ces mêmes groupes, néanmoins, sont critiques à l'égard des stratégies d'archivage de leur entreprise, accordent moins de valeur aux archives que le département informatique et les diverses unités d’exploitation de l’entrepise et tendent à être insatisfaits de la gestion informatique globale des archives. De nombreuses difficultés empêchent les entreprises d'exploiter toute la valeur de leurs données archivées. Les plans d'archivage doivent prêter attention aux données structurées et semi-structurées, ainsi qu'au contenu non structuré. Il arrive souvent que les niveaux de maturité soient différents selon les secteurs. Pour réussir, les entreprises doivent développer des compétences de gestion pour tous les types de données.

À propos de cette étude

Cette étude mondiale, réalisée par IDC et sponsorisée par Iron Moutain, est basée sur une enquête menée auprès de 1 011 cadres supérieurs et dirigeants concernés par l'archivage de données dans des entreprises de plus de 500 employés évoluant dans différents secteurs d'activité. Cette étude se concentre sur huit pays : États-Unis, Canada, Royaume-Uni, France, Espagne, Pays-Bas, Allemagne et Australie. Les sondés travaillaient dans des départements informatiques et des services juridiques ou règlementaires, ainsi que dans des divisions métiers. Ils ont été interrogés sur leurs stratégies et processus d'archivage en cours, la valeur de leurs archives de données et leur niveau de satisfaction quant à leur accès aux informations archivées pour différentes utilisations.

Dans cette étude, on appelle « archives de données » la conservation à long terme de données à contenu fixe. Les archives de données comprennent les données que l'entreprise juge importantes et éventuellement nécessaires pour une consultation ultérieure ; elles peuvent inclure des données actives et inactives. Les données peuvent être conservées afin de respecter des exigences légales ou règlementaires et répondre à des demandes d'investigation électronique ou pour une réutilisation interne ultérieure.

Pour une description plus détaillée de la méthode d'enquête, consultez l'annexe.

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